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Pain / Discomfort
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Notre équipe d'experts en soins palliatifs est prête à répondre à vos questions sur Pain / Discomfort
Pour qu'une échelle d’évaluation de la douleur soit fonctionnelle, il faut en comprendre le principe. Or, une telle échelle sert à évaluer la sévérité de la douleur. Seule la personne qui ressent la douleur peut en connaître les effets, mais les décrire avec des mots ou des chiffres est utile pour certaines personnes, en particulier les prestataires de soins. Cette évaluation leur permet de mieux comprendre la douleur, de connaître le niveau de douleur ressentie par le patient et de savoir si le soulagement offert est efficace.
Selon l’échelle la plus utilisée, le patient doit évaluer sa douleur sur une échelle de 0 à 10, 0 étant l’absence de douleur et 10, le maximum de douleur ressentie. Il ne s'agit pas de comparer sa douleur à celle d’un autre, mais de la comparer à la douleur la plus aiguë que l'on puisse imaginer. Bien sûr, cela dépend un peu des expériences passées. Une personne qui aura déjà ressenti une douleur extrême évaluera une douleur intense différemment d'une autre personne qui n'aura jamais éprouvé une douleur extrême.
Les prestataires de soins spécialistes du traitement de la douleur comprennent tout cela. Votre prestataire de soins ne s’attend pas à ce que vous ressentiez le même niveau de douleur qu’une autre personne utilisant la même échelle d'évaluation. Si vous dites que vous ressentez une douleur de 9 sur 10, on comprendra que cette douleur est pour vous presque la pire que vous puissiez imaginer. Certaines personnes disent que leur douleur équivaut à 11 ou 12 sur 10. On comprendra alors que leur douleur est pire que ce qu'ils auraient jamais pu imaginer. De l’autre côté de l’échelle, si vous dites que votre douleur correspond à un 2 sur 10, votre équipe soignante saura que votre douleur est loin d’être intolérable.
Avant d'attribuer un chiffre à votre degré de douleur, rappelez-vous d'abord à quoi correspondent le 0 et le 10. Comparez ensuite votre douleur à ce que vous évalueriez comme la pire douleur possible. Rappelez-vous que le but de cet exercice consiste à donner une indication de votre douleur aux personnes qui vous soignent pour qu'elles puissent vous offrir le meilleur traitement possible. Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse; c’est simplement un outil de communication pour aider votre entourage à comprendre ce que vous ressentez.
Utiliser une échelle d’évaluation pour mesurer le degré de douleur n’est toutefois qu’une partie de l’évaluation. Il est aussi important de décrire la douleur à votre équipe soignante et de préciser à quel endroit vous la ressentez. Tout comme les types de douleur diffèrent - tantôt lancinante, aigue, sourde, brûlante, fourmillante ou pressante - leur traitement variera aussi. Par exemple, vous prenez des médicaments supplémentaires pour une douleur qualifiée de brûlante. Si, tout à coup, vous ressentez une nouvelle douleur ou si elle se situe à un endroit différent, il est essentiel de le dire à votre équipe soignante.
Il y a plusieurs choix à prendre en considération pour le soulagement de la douleur des os.
Le Tylenol est la marque d’acétaminophène. C’est un bon médicament analgésique pour soulager la douleur des os, mais il n’est peut-être pas assez puissant pour soulager complètement la douleur du cancer des os. La dose maximale d’acétaminophène est à 4 000 mg par jour. Il est très important de vérifier avec le médecin avant de prendre une telle dose qui est près de la limite maximale. Les doses se situant près du maximum peuvent être dangereuses, puisqu’elles peuvent affecter le foie ou causer d’autres problèmes sérieux.
Les agents anti-inflammatoires sont souvent utilisés pour la douleur des os, mais ils peuvent avoir des effets secondaires comme un dommage du foie et le saignement intestinal. Il n’y a pas d’évidence scientifique qu’ils sont plus efficaces dans le soulagement de douleur que le Tylenol® ou plus efficaces que les faibles doses d’opioïdes. Bien que les effets secondaires soient rares, le médecin qui prescrit ce médicament doit considérer tous les risques et avantages de ces types de médicaments pour toute situation quelconque.
Si une dose régulière de Tylenol n’est pas efficace, on ajoute un faible niveau d’un opioïde. Comme première étape, on utilise le Tylenol avec codéine. Ce peut être ou Tylenol no 2 ou Tylenol no 3. Les deux ont une combinaison d’acétaminophène et codéine. La codéine est connue sous pro-drogue. Ceci veut dire que le corps lui-même transforme la codéine à une drogue efficace; dans ce cas, la morphine. Les corps de certaines personnes n’ont pas la capacité de transformer la codéine en morphine et dans de telles circonstances il est important d’utiliser un médicament analgésique différent.
Si quelqu’un prend des doses régulières de Tylenol no 3 et ressent toujours de l’inconfort, alors il est habituellement temps de commencer à prendre la morphine ou quelque chose de similaire. Pour plusieurs personnes, c’est un concept qui fait peur mais il est utile de se rendre compte que la codéine est la morphine sous une autre forme. Les personnes qui prennent de la codéine, la convertissent en morphine dans leurs corps, et ils se sont habitués à la morphine.
D’autres choix pour le soulagement de la douleur peuvent dépendre de la tumeur présente. Certaines tumeurs commencent dans les os. Cependant ce qui st fréquent chez les adultes est que le cancer commence quelque part d’autre et se répand aux os. La thérapie radiologique, la thérapie hormonale, la chimiothérapie, et des médicaments appelés bisphosphonates peuvent tous aider à soulager la douleur des os. Une discussion avec l’équipe de soins de santé peut permettre de déterminer le meilleur choix selon les circonstances de chaque personne car il y a plusieurs facteurs à prendre en considération.
Toute fois que quelqu’un utilise des médicaments opioïde (y comprise la codéine), il faut faire attention aux entrailles. La constipation est presque toujours un problème et des laxatifs comme docusate et le Senokot doivent être pris pendant que l’on prend les opioïdes.
Il est possible de soulager presque tous les types de douleurs à toutes les étapes d’une maladie, et ce, jusqu’à la fin de la vie. Il est d'ailleurs important de le faire, et les médicaments et les choix à cet égard sont nombreux. On peut par exemple augmenter la dose de certains analgésiques, ou changer de médicament. Dans plusieurs cas, comme il n'y a pas de limite maximale, il est possible d'augmenter la dose en fonction des besoins. Ces types de médicaments sont administrés aux patients souffrent beaucoup, comme votre frère.
De nombreuses régions du Canada offrent des programmes et services de prise en charge de la douleur ou de soins palliatifs. Les spécialistes de ces domaines sont là pour vous conseiller sur divers aspects des soins, en particulier la prise en charge des douleurs complexes. Bon nombre d’entre eux offrent des services de consultation, auxquels votre frère ou son équipe soignante pourront avoir recours, que votre frère soit à la maison ou à l’hôpital. Vous pourriez communiquer avec l’équipe soignante de votre frère pour vérifier s’il existe un tel service qui pourrait contribuer à soulager votre frère.
Vidéos sur Pain / Discomfort
Ressources connexes sur Pain / Discomfort
PROGRAM AND SERVICE
Online Resources
Document de réflexion de l’Association canadienne de soins palliatifs sur le suicide médicalement assisté. 2010
Position de l’Association médicale canadienne sur la décision de la Cour suprême du Canada, février 2015, concernant les sauvegardes et les droits des patients et ceux des médecins.
Déclaration de la Société canadienne des médecins de soins palliatifs sur la décision de la Cour suprême du Canada sur le suicide médicalement assisté, février 2015 (en anglais seulement)
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