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With Friends and Colleagues
Vos questions sur With Friends and Colleagues ont répondu
Notre équipe d'experts en soins palliatifs est prête à répondre à vos questions sur With Friends and Colleagues
Votre ami a probablement besoin de parler de ses sentiments et de ses frustrations. Écouter pourra être l’appui dont il a le plus de besoin. Une idée c’est d’appeler régulièrement pour savoir comment il va. Trouvez le meilleur temps d’appeler car il a sans doute un horaire à suivre. Demandez-lui aussi combien de fois par semaine, par mois, qu’il aimerait qu’on lui téléphone. Il peut être très occupé et ne veut que vous l’appeliez qu’une fois par semaine ou bien peut-être qu’il a tellement besoin d’appui qu’il désire que vous l’appeliez tous les deux jours. Vous pouvez aussi demander à la fin de chaque appel quand serait le moment propice de l’appeler la prochaine fois parce que ses besoins peuvent changer. En demandant, rassurez-vous que vous l’appuyez de la meilleure façon qui lui convient.
Beaucoup de gens trouvent qu’il est difficile de parler de la mort ou de la maladie et ils l’évitent à tout prix. Que votre ami vous guide. Parlez-lui de n’importe quoi. N’ayez pas peur de vous enquérir au sujet de la maladie de son père; mais en même temps, il faut être à même d’écouter tout ce qu’il veut discuter. Il est bon de parler d’autres sujets que la maladie.
Si vous sentez le besoin de faire quelque chose, même si vous ne pouvez pas y être physiquement, demandez à votre ami ce dont il a besoin et ce que vous pourriez faire. Vous seriez peut-être surpris de ce qu’il dira. Vous pourrez être étonné aussi par ce que vous pouvez faire même de loin. Commencez par une petite chose : demandez si son père a une gâterie ou des fleurs préférées que vous pourriez faire livrer chez lui. Vous pouvez écrire des lettres ou des courriels ou même envoyer un petit album de souvenirs. Ces gestes n’exigent pas beaucoup de temps, mais démontrent qu’il est dans vos pensées, ce qui donne quantité de réconfort.
L’important c’est de vous souvenir que votre ami est toujours la même personne, même en ces temps durs. Laissez ouverte toute communication et si vous avez les questions, posez-les.
Peu de nous avons assez d’expérience avec la mort pour pouvoir en parler facilement. Il est normal d’avoir peur de dire la mauvaise chose pour déranger quelqu’un. Si nous ne savons pas que dire, nous finissons souvent par ne rien dire, évitant ainsi toute la situation. C’est peut-être pourquoi la famille des gens mourants remarque que les amis n’appellent plus ou ne rendent pas visite. Mais, c’est justement quand les gens envisagent de la mort qu’ils ont le plus besoin de l’appui des amis.
La chose la plus importante à faire est d’écouter et vous laisser guider par la personne avec qui vous parlez. Soyez attentif à tous les niveaux. Ainsi, vous aurez quant aux à discuter et ceux à éviter.
Il est acceptable de parler de la mère de votre amie, de sa maladie et de sa condition médicale générale. Si demander les détails la rend inconfortable, soyez prêt à changer de sujet. C’est bien de demander s’il y a quelque chose en particulier que l’amie veut discuter. Il peut y avoir des souvenirs ou expériences à partager. Si vous n’êtes pas sûr de la direction ou du sens de la conversation, vous n’avez qu’à demander des clarifications.
Pensez à ce qui pourrait bien aider votre amie à envisager sa situation. Souvent, votre présence et vos oreilles sont suffisantes. Parfois, d’autre appui est aussi souhaité, donc s’il y a quelque chose que vous pouvez faire, offrez-le-lui. Les gens hésitent souvent à demander de l’aide car ils ne veulent pas vous accabler de leur fardeau. Soyez sincères avec une suggestion utile.
« Je comprends ce qui t’arrive… » est à éviter car il minimise l’expérience de l’autre en vous faisant le point de mire. L’autre personne pourrait bien penser que vous ne la comprenez pas et cesserait de vous en parler. Il vaudrait mieux dire : « Je ne sais pas au juste ce que tu vis, mais je suis là pour toi. » En général, il est mieux pour vous de concentrer sur l’expérience de votre amie et de sa famille et sur des offres de réconfort ou d’aide.
Vous avez sans doute de bons jours et de mauvais jours et il est bien difficile pour les autres de comprendre cela tout à fait. Ceci peut être difficile à exprimer, mais ça vaut la peine afin d’en faire part aux autres.
On vous demandent habituellement, « Comment allez-vous? » par habitude ou par politesse. N’hésitez pas à le leur dire car votre réponse pourrait arrêter la conversation, ou encore, elle pourrait frayer le chemin vers une conversation plus significative. Malheureusement, quelques gens sont très mal à l’aise de discuter de l’état de santé de votre femme ou du vôtre. Du moins, vous leur dîtes par votre réponse comment ça va réellement. Il y a aussi des gens qui ont un intérêt sincère pour votre santé et celle de votre femme. Cette réponse pourrait mener à un appui pour vous. D’une façon ou d’une autre, vous êtes honnête sans cacher vos sentiments. Vous seriez surpris d’apprendre combien de gens sont soulagés de vous entendre parler de votre lutte et de vos sentiments.
Votre interlocuteur peut trouver difficile de savoir quoi dire. On aurait peur de mal parler et de vous offenser. L’honnêteté dès le début vous aide à tous les deux à surpasser cette gaucherie et tout le monde se sent soulagé de savoir qu’il est permis de parler de votre femme au lieu de faire semblant que tout va bien.
Rappelez-vous que votre situation est difficile. Il est naturel de ne pas savoir s’occuper de tout ce qui vous entoure, y compris les conversations avec les autres. L’honnêteté en quelque sorte ouvre la porte et les gens peuvent entrer ou non. Du moins, vous les avez invités au lieu de vous renfermer sans laisser savoir ce qu’il y avait d’un côté comme de l’autre.
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