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Buddhist
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Le gonflement représente le fardeau de la maladie dans le corps du patient. Quand la maladie progresse, le fardeau s’augmente davantage et le gonflement peut également augmenter. Si le gonflement est le résultat des liquides qui s’accumulent dans l’abdomen, un drainage peut être possible par paracentèse. Selon le taux d’accumulation de liquide, la nécessité de recourir à la paracentèse peut être plus fréquent. Pendant les étapes finales de la maladie, ce médicament peut avoir peu d’effet sur la maladie. Comme plusieurs traitements, la paracentèse peut avoir ses effets sur le corps.
Tandis que le gonflement peut représenter une augmentation du fardeau de la maladie, ce qui suit représente des signes qui indiquent que la fin de la vie s’approche:
- Une baisse d’énergie et une gamme d’activité, des mouvements réguliers à être confiné au lit;
- Une perte d’appétit et de soif qui résulte dans une perte de poids;
- La respiration devient plus irrégulière, et à l’approche de la mort, plus bruyante;
- Les changements dans l’état mental, y compris la confusion, l’agitation, l’isolement ou l’inconscience.
Beaucoup de gens s’inquiètent de l’utilisation de la morphine en soins palliatifs. La morphine et d’autres médicaments de la même famille – comme l’hydromorphone, la codéine et le fentanyl – sont appelés opioïdes. Ces médicaments s’utilisent pour soulager la douleur ou la détresse respiratoire durant une maladie ou en fin de vie. Les patients et les familles craignent souvent que l'administration d'opioïdes ait pour effet d'accélérer le processus de mort.
La morphine s’utilise parfois lorsqu’une personne en est aux stades avancés d’une maladie et que son état de santé général se détériore. Si la personne ressent des douleurs d’une intensité moyenne à élevée ou est en état de détresse respiratoire, son médecin lui prescrira souvent de la morphine. Cet opioïde aidera à maintenir la personne dans un état de confort durant sa maladie et jusqu’au moment de sa mort. Morphine ou pas, c’est la maladie qui provoque le déclin de la personne.
Lorsqu’un patient reçoit un analgésique comme la morphine de façon régulière dans les dernières heures ou les derniers jours de sa vie, il y a toujours une « dernière dose ». Pour les proches du patient qui veillent à son chevet, il est facile de penser que c'est le médicament qui a provoqué la mort ou qui l'a précipitée, surtout si celle-ci survient quelques minutes après l'administration dudit médicament. Or, il est faux de penser que c’est cette dose qui a provoqué le décès de la personne. Il s’agit simplement du dernier médicament administré dans dernières minutes ou heures avant que la mort survienne de façon naturelle.
C’est un fait reconnu les opioïdes comme la morphine ne sont pas en cause dans le décès d’une personne souffrant d’une maladie avancée. Voici pourquoi :
- Rien ne prouve que les opioïdes comme la morphine accélèrent le processus de mort lorsqu’une personne reçoit une dose adéquate pour soulager ses symptômes. D’ailleurs, certaines études laissent entendre que l’utilisation d’opioïdes pour traiter la douleur ou la détresse respiratoire chez une personne en fin de vie permettrait à la personne de vivre un peu plus longtemps. La douleur et la détresse respiratoire provoquent une grande fatigue, et les personnes en fin de vie n’ont ni force ni énergie à revendre. Par conséquent, il n’est pas illogique de penser que la prise en charge de ces symptômes puisse ralentir le déclin de la personne, ne serait-ce que de quelques heures.
- Dans le cas d’une personne qui n’a jamais reçu de morphine, les premières doses seront faibles. Elles augmenteront ensuite graduellement pour soulager l’intensité des douleurs ou de la détresse respiratoire. Après quelques jours de doses régulières, le corps s’adapte, et le patient devient moins susceptible d’être affecté par l’effet secondaire le plus grave de la morphine, soit le ralentissement du rythme respiratoire. Pour que la morphine nuise sérieusement au patient, il faudrait en augmenter considérablement la dose dans un court espace de temps. On augmente donc les doses graduellement et seulement au besoin pour maintenir le confort du patient.
- La dernière dose n’est pas différente des doses que le patient a précédemment reçues et tolérées. Le mode d’administration du médicament peut changer lorsque la personne n’est plus capable d’avaler. Si le médicament doit être administré par une autre voie, la dose sera recalculée pour correspondre à celle précédemment administrée par la bouche.
- Mourir d'une mort naturelle, ce n'est pas comme mourir d'une surdose de morphine. Une personne qui a reçu trop de morphine sera habituellement impossible à réveiller. Sa respiration se fera très lente et régulière; de l'ordre de seulement une ou deux respirations à la minute dans certains cas. La personne aura aussi l'air calme et confortable.
Dans les dernières heures du processus de mort naturelle, la respiration du mourant devient moins profonde et plus rapide que la normale. Les muscles respiratoires s’affaiblissent comme tous les autres muscles du corps. Lorsque les muscles respiratoires sont faibles, d’autres muscles interviennent pour compenser. Cela peut donner l’impression que la personne fait beaucoup d’efforts pour respirer, mais ne signifie pas nécessairement qu’elle a l’impression de manquer d’air. Sa respiration deviendra souvent irrégulière et ponctuée de pauses. Ces pauses seront souvent suivies de quelques inspirations rapides et profondes. La mort survient lorsque la personne cesse d'inspirer après une pause.
Ces changements respiratoires signalent une défaillance du centre de contrôle de la respiration. La personne peut donner l'impression de faire beaucoup d'efforts pour respirer, mais il s'agit là d'une réponse naturelle et normale.
Lorsqu'on s'inquiète de voir que la personne respire plus rapidement et péniblement, et qu'elle est en détresse, on sait que la morphine n'y est pour rien dans le processus de mort. Cela indique plutôt qu'il y a lieu d'augmenter la fréquence des doses de morphine pour soulager sa détresse.
La morphine et les autres médicaments de la même famille contribuent souvent de façon importante au maintien du confort de la personne tout au long de la maladie et du processus de mort.
Non. Avoir besoin d’un laxatif ne signifie pas qu’il y a occlusion intestinale. Chez les personnes gravement malades, le transit intestinal est souvent perturbé. Les laxatifs servent à traiter ces déséquilibres avant que ne survienne une occlusion.
Il y a deux grandes raisons pour lesquelles un malade peut avoir besoin de laxatifs.
- Certains cancers altèrent le péristaltisme intestinal. En effet, une tumeur située près du côlon peut y exercer une pression et rendre le transit difficile, comme c’est le cas pour le cancer de l’ovaire, puisque l’ovaire se trouve près de l’intestin.
- De nombreux médicaments perturbent aussi le bon fonctionnement de l’intestin. Les opioïdes comme la morphine ou le Dilaudid, par exemple, ralentissent le travail de l'intestin et perturbent son fonctionnement. C’est pourquoi il faut aussi prescrire un laxatif à un patient qui prend ces médicaments pour faciliter l'évacuation des selles.
Dans la mesure où le patient produit des selles moulées de façon régulière (la consistance des selles est uniforme) à une fréquence raisonnable (au moins tous les trois jours), il est peu probable qu’on soit en présence d’une occlusion intestinale. En effet, une occlusion intestinale s’accompagne de nausées et de douleurs abdominales qui n’ont rien à voir avec la douleur associée à la maladie sous-jacente. En cas d’occlusion, l’évacuation des selles est peu probable. En revanche, le patient pourra avoir la diarrhée ou des selles molles susceptibles de contourner l’éventuelle occlusion. Souvent, une radiographie permettra de déterminer s’il y a ou non occlusion intestinale.
Il est important de communiquer immédiatement avec un professionnel de la santé si l’un des symptômes suivants se manifeste:
- Absence de selles pendant trois jours
- Nombre anormalement élevé de selles au cours d’une journée
- Présence de sang dans l’urine, les selles ou la région anale
- Absence de selles dans les 24 heures suivant la prise d’un laxatif
- Crampes et vomissements persistants
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